Ça y est je suis ce genre de fille… Je le suis devenue. Après 1 an et demi de relation, je prends conscience de l’importance donnée à mon « moi social ». Suis-je prête à le troquer contre ma liberté? C’est le dilemme. 30 ans soufflés. Et un sentiment de subir ma vie plutôt que de la vivre. Sentiment exacerbé par les grèves subies dans le pays qui me coupent de toute vie sociale. Et me conforte dans un sentiment d’ennui généralisé.
Il y a 1 an et demi j’étais plus qu’aux anges de rencontrer S., un mec simple droit dans ses bottes qui s’est plongé avec enthousiasme dans notre relation.Notre couple ne fait pas de vagues. Raison pour laquelle je n’ai pas écrit sur ce blog depuis que je l’ai rencontré . Mais 1 an et demi plus tard, ma lucidité (et non plus mes démons ) m’entraîne à me questionner à nouveau.
Suis-je amoureuse de S.?
J’ai beaucoup d’affection pour lui et je serais très bouleversée si il devait lui arriver quelque chose. Mais est-ce de l’amour ? Nous sommes en couple certes mais il n’y a aucun projet, aucune velléité de se projeter concrètement dans une vie future commune. Sûrement qu’elle nous fait peur…A tous les 2. J’ai cette sensation d’être toujours encore un peu célibataire. Je m’attendais à un amour fusionnel ou un super projet de vie qui nous tiendrait en haleine… mais rien. Je vois les autres couples prendre un TGV. (Ou plutôt l’avion pour vivre l’aventure à l’autre bout du monde) On reste sur le quai…
Rien qui va me donner envie d’y croire a l’horizon. Bref, merci cette pression sociale qui nous impose un modèle à 2…Et merci à ce manque de courage/ cran de ma part. Dix ans plus tôt ma décision aurait déjà été prise….là je tergiverse. Pour quelle finalité ?
Les Chroniques d'une Carrie Bradshaw en herbe... 